Pleine conscience… à qui?

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Je ne suis pas du matin.

Le lit est mon berceau, mon ami, ma caverne de méditation.

Le soir, je peux lire, travailler, flâner ou discuter jusqu’à très tard. Mais le matin me lever tôt est un véritable effort…

Matin. 7h. Un étrange concours de circonstances, appelé « effet papillon »: une coulée de boue à la frontière franco-italienne, 2 trains supprimés, un bla-bla car très matinal et une fille reveuse… et je me retrouve à pied, mon fils à accompagner au car scolaire, son pique-nique et notre chien et tout.

À l’arrêt, il retrouve une copine, ils papotent. Assise sur un muret, je profite de l’air frais après des jours et des jours de canicule et de travail en cuisine. Le car arrive et repart. Tout est silencieux. Je reprends mon chemin, les ombres des arbres sont longues et denses, les feuilles murmurent.

La nuit a été très courte, et coupée en deux. Neanmoins, mes sens sont aiguisés, j’ai envie de profiter de ce moment qui n’est que à moi.

Les foins sont faits, et sur ma gauche il y a un champ ouvert, qui invite à l’exploration. Je rentre, et je me balade sur la cote ondulée, les herbes dures et jaunâtres me piques les pied dans les sandales ouvertes. En face, les collines, toutes différentes. Vert pâturage. Vert broussaille, plus foncé. Jaune foin, taché de bottes. Le village voisin posé sur la droite, net, comme peint par la main d’un artiste géant. Le ciel bleu clair et la gentillesse des rayons du soleil font semblant d’ignorer la forte chaleur qui arrivera plus tard.

Des noyers bienveillants poussent au fond du champ, indifférents au soleil brulant comme aux intempéries. Ils sont là, c’est tout. Ils profitent. Ils vivent. Ils sont les maitres de tous les maitres yogi.

 

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Je rebrousse mon chemin, en passant à travers du fil barbelé qui a perdu sa tension. Le chien, qui a exploré avec attention (et pleine conscience!) tous les coins possibles,  m’attend et me surveille, pour être sur que je ne me blesse pas. Sacrée yogi, elle aussi!

Je remonte la colline. Les ronces sur les cotés sont adoucis de jolies fleurs roses, tendres promesses de fruits juteux.

Quelques minutes, et je suis à la maison. Je cueille une poignée de griottes, qui s’offrent, tentantes, au délà de la clôture. Le chien boit bruyamment.

Une demi-heure, pas plus. Pour explorer les alentours. Et les vagues de mon âme, surtout.

Ça coute pas trop chère, la pleine conscience.

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Belle journée à tous.

Granola maison avec yaourt de brebis et griottes

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Pour 1 grand pot à conserver

  • 5 tasses de flocons de céréales
  • 5 cas huile d’olive pas trop parfumée
  • 3 cas miel ou de malte d’orge
  • 1 cas sucre roux (facultatif)
  • 1 pincée de sel
  • 1 tasse de graines et fruits secs (noisettes concassées, graines de tournesol, graines de sésame, amandes etc…)
  • 2 poignées de raisins secs ou de petits morceaux de chocolat noir

Dans une casserole, faire fondre l’huile d’olive et le miel à feu très doux.

Dans un bol, mélanger les flocons avec les fruits secs et les graines (sauf les raisins et le chocolat), ajouter le sucre, le sel et le mélange huile-miel.

Bien étaler sur une plaque récouverte de papier sulfurisé et passer au four à 150° pendant 30-40 mn, en remuant de temps en temps.

Sortir, faire tièdir et ajouter le chocolat ou les raisins (ou les deux ensemble si ça plait!)

Faire refroidir avant de fermer dans un pot.

Ça se conserve plusieurs semaines.

Ce matin j’ai pris mon petit dèj avec un bol de yaourt de brebis, 2 cas de granola au raisin et quelques griottes du jardin. Quand gourmandise et bien-être marchent ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

 

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